viernes, 22 de febrero de 2008

itinerario/itinéraire

Aqui esta el camino que voy a seguir, aunque todavia no se exactemente lo que voy a hacer en Guatemala...me dejaré llevar por los demas despues de 15 dias de aventura cubana.
Ahi voy a quedarme unos dias en la Habana en la casa de Lydia y David , despues, Cienfuegos, Trinidad, las montanitas el centro y Santa Clara. Vuelvo a la Habana para coger el avion que pasando por Mexico me llevara hasta ciudad de Guatemala donde me esperaran Louise y dos amigos suyos. Luego...ya os contaré!
Voici en image le chemin que je vais suivre, même si pour l'instant mon parcours au Guatémala reste flou...je me laisserai guider par lesautres apres 15 jours d'aventures cubaines.Je vais rester quelques jours à la Havane, dans la maison de Lydia et David, ensuite, Cienfuegos, Trinidad, les montagnes et Santa Clara. Je retourne à la Havane pour prendre l'avion qui en passant par Mexico city m'emmenera à Ciudad de Guatémala, où m'attendront Louise et deux de ses amis. Ensuite...je vous dirai plus tard!

viernes, 8 de febrero de 2008

Ya casi estamos

Hoy, el 8 de febrero, compré los billetes que me llevaron de La Habana hasta Ciudad de Guatemala...no me queda dinero pero ya puedo empezar a sonar de verdad con este viaje, puedo empezar a escribir unos datos en mi diario de viaje, horarios de autobuses entre La Habana y Santa Clara, las casas particulares donde dormiré...el sueno es unos de los momentos mas bonitos del viaje, dulce y piquante a la vez, con mucha exitacion. Miedo nunca, excepto el hecho de coger tantos aviones y cruzar tantos kilometros de agua, de despegar tantas veces...mejor no pensar y seguir sonando.

domingo, 3 de febrero de 2008

Dibujos/Dessins

Algunos dibujos del viaje...todavia no he acabado todo pero bueno, esperando el resto, so enseno estos!

Medinas

Comparaison un peu simple mais réelle avec l'imaiginaire de notre enfance autour d'aladin, d'ali baba...Enchevêtrement indescriptible de rues tortueuses pentues, de passages qui débouchent sur l'inconnu, de palais à la richesse insoupçonnable. La Médina grouille de gens, de passants, de commerçants, d'ânes porteurs de marchandises, de mobilettes dans tous les sens manquant de vous renverser une fois sur 2. Le bruit est partout, l'odeur changeante d'un souk à l'autre.On se perd, une fois deux fois, trois fois, mais à la quatrième on reconnait le marchand d'épices de droite qui signifie qu'à ce moment précis, on est censé tourné à gauche. Toute tentative de repérage en plan s'avère inutile. Les boutiques peuvent atteindre des tailles microscopiques où peut tout de même s'entasser une quantité de marchandise incroyable. L'architecture est faite de petites maisons et de petits stand protégés du soleil par des pergolas de fortune toutefois efficaces. Dans ce dédale, on rencontre parfois une petite place, fort agréable jouxtant une mosquée ou une medersa reconvertie en musée. Immersion totale.

détails de parcours/detalles del camino

Hemos llegado a Casablanca, donde quedamos poco tiempo, aunque me hubiera gustado aprovechar mas tiempo ahi, nos fuimos despues con un tren a Fès, ciudad imperial maravillosa, autentica, vacia de turistas. Despues de eso fuimos a Marrakech, volviendo a pasar por Casablanco...8 horas de tren, dibujando, sacando fotos, eescribiendo...En Marrakech nos quedamos un poco antes de bajar al sur, hacia el desierto y las montanas del Atlas. 4 dias pasando por Ouarzazate, Zagora, Merzouga y sus paisajes increibles, antes de volver un ultimo dia a Marrakech, donde hemos cogido el avion para Madrid.

"soyez la bienvenue", ou leitmotiv du périple en terre marocaine.

Toujours le sourire accompagné d'un "bonjour madame" plein d'énergie, la chaleur Marocaine n'est pas que dans son climat mais en grande partie dans ses habitants. C'est un vrai bonheur. La french touch opère bien plus que je ne pensais, et quand le mot Paris est laché, la communion n'est pas loin et chacun nous raconte l'histoire d'un parent proche installé dans tel ou tel coin de la capitale qui tient tel ou tel commerce. Certes, nous n'oublions pas que ce que nous représentons pour une foule de petits commerçants, c'est à dire l'opportunité de faire tourner la boutique, mais avec un effort, on les comprend et on leur explique que nous avons déjà assez de tapis chez nous. Le séjour sera ponctué de rencontres fortes et enrichissantes, une porte ouverte sur la culture Marocaine englobant elle même plusieurs cultures. La Hassan, un berbère de Zagora m'enseignera sur mon carnet de voyage l'alphabet arabe et les principaux mots utiles dans le désert. Rencontre magique sous une tente. PLus tard dans les montagnes du dades, entrevue avec Mohammed, jeune guide berbère à l'ouverture d'esprit incroyable qui répondra à toutes mes interrogations sur l'islam, les traditions et la société marocaine. Car le point négatif du Maroc réside bien selon moi dans cette "société d'hommes" Des hommes dans les bars, des hommes dans les boutiques,des hommes à l'école...des hommes, des hommes...mais qu'ont ils fait des femmes? Dans les villes certes la chose semble différente, pour pire comme pour le meilleur. On voit des femmes au style très européen et qui s'affirment ( parfois démesurément), mais c'est aussi dans ces villes que j'ai croisé le plus de femmes voilées ne laissant entrevoir que la ligne de leurs yeux, reflet d'une socitété marocaine à deux vitesses. Depuis peu, le Roi Mohammed VI a rendu obligatoire l'école pour les filles, leur permettant enfin l'accès à l'éducation. Dans les campagnes elles sont partout...dans les champs, sur les routes à porter des charges incroyables quand beaucoup d'hommes sont assis sur le bord de la route, ou à la terrasse d'un café. Un guide nous avouera que les hommes ici sont faignants, j'ai un gros doute sur cette rapide généralisation, mais n'envie en rien la position des femmes locales, et je dis bien locales, car de toute évidence, le statut de l'européenne m'apparut différent et privilégié, me permettant même d'assister à une retranmission d'un match de foot de la coupe d'Afrique dans un salon d'hommes, à la surprise des femmes de la maison...

No mans land

Des heures de routes pour des heures d'émerveillement..On traverse des paysages magnifiques, des plaines désertiques aux reliefs torturés, du rouge, de l'ocre, le soleil met en lumière des couleurs inhabituelles. Atmosphère surprenante pour une citadine européenne, bien que certains paysages puissent s'apparenter avec le sud de l'Espagne. Tout est démesurément immense, hors d'échelle, sensation vertigineuse de n'être qu'une petite chose perdue dans ces contrées hostiles où certains arrivent pourtant à vivre. Passionée des villes, le spectacle de la nature s'avèrent cependant beaucoup plus bluffant, à juste deux heures d'avion de Madrid. On serait presque pris d'une envie irresistible de s'allonger sur le sol pour toucher la terre, la vraie, substituée par notre bitume urbain. De la musique locale dans les oreilles, je rêve éveillée à un hypothétique prolongement du voyage vers le sud, à un kidnapping du chauffeur pour qu'il ne s'arrête jamais.