domingo, 3 de febrero de 2008

"soyez la bienvenue", ou leitmotiv du périple en terre marocaine.

Toujours le sourire accompagné d'un "bonjour madame" plein d'énergie, la chaleur Marocaine n'est pas que dans son climat mais en grande partie dans ses habitants. C'est un vrai bonheur. La french touch opère bien plus que je ne pensais, et quand le mot Paris est laché, la communion n'est pas loin et chacun nous raconte l'histoire d'un parent proche installé dans tel ou tel coin de la capitale qui tient tel ou tel commerce. Certes, nous n'oublions pas que ce que nous représentons pour une foule de petits commerçants, c'est à dire l'opportunité de faire tourner la boutique, mais avec un effort, on les comprend et on leur explique que nous avons déjà assez de tapis chez nous. Le séjour sera ponctué de rencontres fortes et enrichissantes, une porte ouverte sur la culture Marocaine englobant elle même plusieurs cultures. La Hassan, un berbère de Zagora m'enseignera sur mon carnet de voyage l'alphabet arabe et les principaux mots utiles dans le désert. Rencontre magique sous une tente. PLus tard dans les montagnes du dades, entrevue avec Mohammed, jeune guide berbère à l'ouverture d'esprit incroyable qui répondra à toutes mes interrogations sur l'islam, les traditions et la société marocaine. Car le point négatif du Maroc réside bien selon moi dans cette "société d'hommes" Des hommes dans les bars, des hommes dans les boutiques,des hommes à l'école...des hommes, des hommes...mais qu'ont ils fait des femmes? Dans les villes certes la chose semble différente, pour pire comme pour le meilleur. On voit des femmes au style très européen et qui s'affirment ( parfois démesurément), mais c'est aussi dans ces villes que j'ai croisé le plus de femmes voilées ne laissant entrevoir que la ligne de leurs yeux, reflet d'une socitété marocaine à deux vitesses. Depuis peu, le Roi Mohammed VI a rendu obligatoire l'école pour les filles, leur permettant enfin l'accès à l'éducation. Dans les campagnes elles sont partout...dans les champs, sur les routes à porter des charges incroyables quand beaucoup d'hommes sont assis sur le bord de la route, ou à la terrasse d'un café. Un guide nous avouera que les hommes ici sont faignants, j'ai un gros doute sur cette rapide généralisation, mais n'envie en rien la position des femmes locales, et je dis bien locales, car de toute évidence, le statut de l'européenne m'apparut différent et privilégié, me permettant même d'assister à une retranmission d'un match de foot de la coupe d'Afrique dans un salon d'hommes, à la surprise des femmes de la maison...

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