domingo, 3 de febrero de 2008

No mans land

Des heures de routes pour des heures d'émerveillement..On traverse des paysages magnifiques, des plaines désertiques aux reliefs torturés, du rouge, de l'ocre, le soleil met en lumière des couleurs inhabituelles. Atmosphère surprenante pour une citadine européenne, bien que certains paysages puissent s'apparenter avec le sud de l'Espagne. Tout est démesurément immense, hors d'échelle, sensation vertigineuse de n'être qu'une petite chose perdue dans ces contrées hostiles où certains arrivent pourtant à vivre. Passionée des villes, le spectacle de la nature s'avèrent cependant beaucoup plus bluffant, à juste deux heures d'avion de Madrid. On serait presque pris d'une envie irresistible de s'allonger sur le sol pour toucher la terre, la vraie, substituée par notre bitume urbain. De la musique locale dans les oreilles, je rêve éveillée à un hypothétique prolongement du voyage vers le sud, à un kidnapping du chauffeur pour qu'il ne s'arrête jamais.

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