domingo, 30 de marzo de 2008

Mirada ARGENTINA versus realidad CUBANA

Parece que para cualquier argentino (al haber encontrado bastante ultimamente), Cuba tiene la imagen de la isla de la felicidad, donde todo va bien. Ya no se bien lo que podria contestar a esto...pero contestaré de manera muy general, sabiendo perfectamente que la realidad es mas compleja que esto y incluyendome en la masa que puedo criticar.La verdad es que si parecen mil veces mas felices que cualquier parisino que puedo cruzar en el metro, aunque si no sonreimos tal vez es cuestion de caracter. Ahi, sin tener muchas cosas, se "goza" de lo poco, y se goza a mil por cientos, como si no hubieran olvidado los placeres sencillos de la vida, que a nosotros a veces nos faltan. Lo bueno que veo ahi es que la felicidad parece estar destacada de cualquier idea de materialidad, a la diferencia de nuestras sociedades donde nos vende la consumicion como medio de alegrar nuestras vidas con el ultimo Ipod,un super coche, o cualquier otra cosa.Son las consecuencias de dos sistemas politicos en lados opuestos. Al reves, a mi ,como a muchos, nos pareceria imposible ser feliz sin un grado de libertad, y ahi falla todo. Me afrenté a los suenos de unos que me contaron sus ganas de salir,de conocer y descubrir como yo estuve en este mismo momento haciendo, con mis 22 anos. Salir del pais es complicado a todos los niveles. Las tarifas de los billetes de avion estan hechas para satisfacer las ganas de viaje de los del norte y de unos ricos privilegiados en otros paises. Me quedé totalmente callada al pensar en todo lo que habia visto ya en mi vida. La paradoja y la pena es que tienen un sistema de educacion tan bueno, con tanta curiosidad y posiblilidades, y casi no puede servir porque no hay opportunidad de informacion, de viaje, de comunicacion. Es un despilfarro enorme. Asi que no se...para concluir la pregunta primera seria definir en lineas generales a que aspiramos para ser feliz,no?Aunque siempre buscamos lo que no tenemos, y nos parece siempre mejor como vive el otro. Mas que volver con una critica de lo que puse ver de la sociedad cubana, vuelvo con una critica severa de lo que unos pocos imponen al resto del mundo con pretexto de saber como tendriamos que andar. Deseo mucho a los cubanos que encontré, incluso cosas que yo tengo, pero no los deseo seguir nuestro camino de manera tan directa, espero que encontraron otro, mucho mejor... Il parait que tout argentin qui se respecte (pour en avoir rencontrer un certain nombre dernièrement), Cuba représente l'île du bonheur, où tout va bien. Je ne sais plus très bien quoi répondre à cela,tout est question de critères. Je me contenterai donc d'une réponse très générale, sachant parfaitement que la réalité est bien plus complexe et m'incluant dans la masse que je peux critiquer. C'est vrai que les cubains paraissent bien plus heureux que n'importe quel parisien que je croiserai dans le metro, bien que l'on puisse attribuer ces non-sourires à une simple question de caractère. Mais là-bas sans besoin de grand chose on profite, et à mille pourcent, comme si nous avions parfois oublier les petits plaisirs simples de la vie. Ce qui m'a frappé c'est le fait que l'idée de bonheur soit déttachée de toute idée de matérialisme, à la différence de nos sociétés où l'on nous vend la consommation comme moyen d'égayer nos vies en achetant le nouvel Ipod ou une voiture. Ce sont les conséquences de deux systèmes politiques en opposition totale.D'un autre côté, à moi, comme à beaucoup d'autres il nous appaitrait impossible d'être heureux sans un minimum de liberté, et c'est là que tout se complique. J'ai constaté lors de mes rencontres les rêves que chacun tenait en suspens, dans l'espoir un jour d'une hypothétique sortie vers d'autres contrées pour découvrir, exactement comme je le faisais à ce moment précis, du haut de mes 22 ans. Sortir de Cuba est compliqué à tous les niveaux. Les tarifs de billets d'avion sont pensés pour satisfaire les envies de voyages de" l'hémisphère Nord" et d'une poignée de privilégiés d'autres pays. En pensant à tout ce que j'avais connu à mon âge, je suis parfois restée muette. Le paradoxe et la peine de tout ça c'est que Cuba c'est aussi un système d'éducation ultra-développé et pour tous, avec une population cultivée et curieuse, et qui n'est pratiquement pas exploitée puisqu'il n'y a pas de possibilités de communication, de voyages..C'est un gâchis énorme. Donc je ne suis guère plus avancée..pour conclure on pourrait dire que la question est avant tout de définir en lignes générales à quoi nous aspirons pour être heureux,non? Même si nous cherchons toujours ce que nous n'avons pas en pensant que c'est toujours mieux et plus beau chez les autres. Plus que revenir avec un regard critique sur ce que j'ai pu voir et comprendre de la socitété cubaine, je reviens con une critique sevère de la poignée de dirigeants qui imposent au reste du monde avec le pretexte de savoir comme nous devrions avancer. Je souhaite beaucoup de choses au peuple cubain et à ceux qui ont croiser mon chemin, y compris des choses que nous avons ici, mais je ne leur souhaite pas de suivre notre chemin de manière directe, j'espère qu'ils en trouveront un autre...

1 comentario:

Anónimo dijo...

Bravo pour ton blog! Je partage beaucoup de tes impressions sur La Havane et Cuba en general. D'ailleurs ce sont des sentiments assez difficil à exprimer, cette ambiguité qui caractèrise le mode de vie cubain. Je te félicite egalement pour certains clichés magnifiques et assez representatif de Cuba.
A bientot,
Quentin